L'actualité de la crise : LA LIGNE DE LEUR PLUS GRANDE PENTE, par François Leclerc

Billet invité.

Dans le capharnaüm ambiant – certains parlent même de chaos, exagèrent-ils ? – ils se raccrochent à ce qu’ils peuvent. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, ils auraient plutôt tendance à attendre de la Fed et de la Bank of England des miracles, espérant sans trop y croire un nouveau round de création monétaire en guise de viatique. La zone euro est pour sa part le rendez-vous des coincés, qui peaufinent un mécanisme de « discipline budgétaire », plus ou moins automatique selon les versions. A l’arrivée, le monde est boiteux !

En Europe, un grand soupir de soulagement a accueilli la décision de la cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe de ne pas retoquer les aides allemandes aux Fonds de stabilité financière (FSFE), car le contraire aurait précipité sans appel l’effondrement du château de cartes.

Aux Etats-Unis, puisqu’il faut toujours être suspendu à une échéance, qui se révèle à chaque fois décevante, les pundits (commentateurs politiques) attendent l’annonce du plan de Barack Obama en faveur de l’emploi – de 300 milliards de dollars dit-on – aujourd’hui jeudi. S’interrogeant sur son efficacité vu les résultats du précédent, alors que le ministère de l’agriculture vient de révéler que 17 millions de foyers américains font face à l’insécurité alimentaire, et que 46 millions d’Américains, soit un sur six, vivent grâce à des food stamps, des tickets alimentaires.

Somme toute, ils en sont toujours les uns et les autres à la recherche des petites pousses vertes qu’ils croyaient apercevoir au loin, du temps où ils espéraient encore le retour de la croissance comme les châtelaines leurs croisés de maris, et qui malheureusement « ne voyaient rien venir… ».

Dans ce dernier rôle, mais un peu à contre emploi, le président de l’Union européenne Herman van Rompuy vient pour la ennième fois de proclamer qu’un accord était proche avec les Finlandais, à propos des garanties qu’ils réclament, et que, si nous ne l’avions pas compris auparavant, l’adoption du plan de sauvetage de la Grèce était la priorité. Il en ajoutait dans la foulée d’autres, comme la croissance et le chômage, de telle sorte que l’on se demandait laquelle il fallait choisir.

La Slovaquie choisissait le même jour pour annoncer qu’elle ajournait à décembre toute décision à ce propos, bloquant un mécanisme qui réclame l’unanimité. Enfin, Jean-Claude Junker, toujours président de l’Eurogroupe, avertissait les Grecs qu’ils ne devaient pas « tenir pour acquis » le versement de la sixième tranche de leur premier prêt (on s’y perd), soufflant le froid après que son collègue ait soufflé le tiède. A se demander toutefois qui tient l’autre par le bout du nez dans cette histoire, car la Grèce ferait immédiatement défaut si ce versement n’intervenait pas.

Pendant ce temps, le FMI, qui ne perd décidément pas une occasion, employait des périphrases embarrassées pour avertir que la Grèce risquait ne de pas être la seule à ne pas honorer sa dette – on n’ose pas dire faire défaut – et que l’Irlande était bien partie pour en faire autant. Une Irlande qui ne risque pas de retrouver de sitôt un accès aux marchés obligataires et qui épuise à ce jeu ses prêts, qu’il faudra un jour renouveler.

Le tout dans le contexte de nouvelles prévisions de croissance à la baisse, selon des fuites survenues à propos du rapport annuel du FMI et révélées par l’agence italienne ANSA, tandis que, selon un scénario qui tend à devenir un peu répétitif, les prévisions de croissance des Britanniques et des Américains étaient également baissées, afin sans doute de ne pas laisser les Européens seuls dans la peine. On ne parle même plus du Japon, toujours aussi sinistré.

Les banques battaient en ce début de semaine record sur record, cette fois-ci pas pour dégringoler à la bourse, mais pour se précipiter aux guichets de la BCE afin de déposer nuitamment leurs petites économies et les mettre à l’abri, soit 169 milliards d’euros mardi soir, presque la moitié des montants déposés lors de la chute de Lehman Brothers.

Bien qu’en pleine forme, les banques faisaient à nouveau savoir par la voix très autorisée de l’Institute of International Finance, le représentant des mégabanques, que, décidément, les règles édictées par le Comité de Bâle devaient être assouplies. A chacun son élégant petit chantage, les banques britanniques menacent de se délocaliser si un équivalent du Glass-Steagall act séparant les activités de dépôts et d’investissement sur fonds propres des banques leur est imposé. Le même Institute of International finance, préfère chiffrer l’incidence à la baisse sur le PIB du coût de la régulation des banques. L’addition se monte à 3,2 % de leur PIB d’ici à 2015 pour les Etats-Unis, l’Europe (Royaume Uni compris) et le Japon, et l’on aimerait connaître le savant calcul qui a permis de l’évaluer, qui n’a pas été rendu public. Bien entendu, cela ne sera pas sans incidence sur l’emploi, dont le compte diminuera de 7,5 millions, à période et périmètre identique.

Mais revenons au dispositif de renforcement de la discipline budgétaire européenne, à propos duquel des « progrès importants » ont été faits, selon le Parlement européen qui est à la manœuvre. Toute la difficulté pour conclure était de trouver un compromis à propos de l’automaticité d’éventuelles sanctions contre les pays laxistes, y compris à titre préventif lorsque le déficit budgétaire risque de dépasser le seuil fatidique de 3% du PIB. Certains, dont les Français, préférent que l’automaticité en question le soit le moins possible. On s’achemine vers un compromis dont le respect sera soumis dans l’avenir au bon vouloir des signataires, qui n’ont pas manqué de déjà renier leur parole, Allemands puis Français en tête du peloton.

Sans surprise, les dirigeants européens s’en tiennent au seul plan dont ils disposent, tout en n’ignorant pas son extrême fragilité. On n’épiloguera pas davantage.

L’adoption de la règle d’or étant la seule garantie que les Etats peuvent proposer aux marchés pour les convaincre dans l’immédiat de leur bonne volonté, à défaut de leur solvabilité, l’Espagne adopte toutes affaires cessantes une loi organique à ce sujet et l’Italie ne devrait pas manquer de suivre. Une comédie de plus.

Les commentateurs, eux, rivalisent sur le thème du moment : le décalage entre le temps de la politique et de la démocratie et celui du marché. Une hardie comparaison qui a permis à François Baroin, ministre Français des finances, de trouver une justification au train de retard systématique qu’ont les autorités européennes, tout en leur donnant le beau rôle.

Mario Draghi enfourche le même thème, l’illustrant par le caractère déjà « insuffisant » des décisions du sommet du 21 juillet, alors qu’elles ne sont pas encore ratifiées, considérant indispensable une « large révision du Traité de Lisbonne ». Il souligne ainsi « la contraction du temps dévolu aux politiques », dont il fait l’un des premiers enseignements de la crise. Décodé, cela signifie que le futur président de la BCE voudrait raccourcir les délais et ne pas s’embarrasser de trop de formalités et de ratifications par les parlements. Ce qui ne va pas précisément dans le sens des conclusions du Conseil constitutionnel allemand, qui réclame le contraire. La vie est compliquée.

A l’inverse, le président de la Fondation Robert Schuman, Jean-Dominique Guiliani, considère que « le temps politique est à la remorque des marchés », regrettant si l’on comprend bien que ceux-ci aillent trop vite, comme du temps où il officiait au Sénat. Heureusement, il nous sera épargné pour ce florilège qu’il faut donner du temps au temps, déjà pris.

Il rode des intentions pas catholiques autour de ces réflexions, qui alimentent celles qui portent sur la nouvelle gouvernance économique en gestation. Ce sera la prochaine étape, car aujourd’hui a été une folle journée de plus.

73 réponses sur “L'actualité de la crise : LA LIGNE DE LEUR PLUS GRANDE PENTE, par François Leclerc”

  1. Petite parenthèse que devient l’est de l’Europe avec ses prêts en francs suisse ?

    J’ai lu que nos politiques attendent 200 milliards de retombées commerciales sur la dernière croisade : la prise de la Lybie

    1. Des mesures législatives sont apparemment prises pour stabiliser l’augmentation des mensualités pour les emprunteurs. Il s’agit de figer le montant de la mensualité, ce qui donne lieu à un allongement de la durée des crédits (et dans certains cas, cela ne suffira pas pour éviter une augmentation des mensualités à l’issue d’un moratoire).

      http://www.jfb.hu/node/1871

      Mais comme vous l’aurez sans doute lu, la banque nationale de Suisse vient de fixer un cours maximum du franc par rapport à l’euro. Si cela marche, cela diminuera (un peu) la pression sur les emprunteurs de l’Est.

      Un peu seulement, car les crédits ont été conclus à un moment où le CHF valait aux alentours de 0,7 euros. Avec la mesure de la BNS, le cour maximum devrait être de 0,83 euro, après être monté jusque 0.9 euro.

    2. Concernant la Hongrie, qui a des remboursements arrivant à échéance vers novembre, le gouvernement a décidé de les honorer et de ne pas faire d’emprunts suivants, de ne pas rouler la dette, et ce faisant la dette de la Hongrie baissera de 79% du PIB à 73%.

      Pour ce qui est des prêts (aux particuliers) en Francs Suisses, ils ont déjà été convertis en prêts en forint avec décote au passage. Le parti socialiste (MSZP, celui qui avait autorisé ces prêts !) peste que la décote n’est pas suffisante, que le gouvernement (suivant, celui d’aujourd’hui) a mal négocié. Vu que la MSZP est le nouveau nom de l’ancien Parti Communiste (unique), et que l’ancien premier ministre (Gyurcsányi) avait avoué avoir menti matin-midi-soir pour se faire ré-élire, le cynisme et la morgue ne sont même pas surprenants.

      Le même gouvernement Hongrois avait déjà décidé d’imposer une taxe « exceptionnelle » sur le chiffre d’affaire des banques (pas le profit !), a maintenant mis une taxe sur les aliments salés, sucrés, gras et pré-emballés (appelée « taxe sur les chips« ) mais en oubliant d’y inclure les produits alimentaires Hongrois (salami…). Curieusement, les plus touchés sont les produits d’importation, surtout vendus dans les hyper-marchés étrangères …

      Le même gouvernement avait été cloué au pilori pour une loi sur les médias qui encadre les médias professionnels (mais pas les blogs amateur Internet par ex.), et aussi pour la nouvelle constitution qui mentionnait expressément le forint comme monnaie nationale.

      Mais à part ça, la situation économique est mauvaise. Savoir à qui est la fôte …

      1. La stratégie de l’oligarchie est imparable.

        Désorganiser et détruire l’ordre établi pour mieux organiser et contrôler le désordre ainsi crée !

        Fort de l’appui des appareils et hommes politiques, compères, complices ou affidés, le processus complet sera en place avant que le citoyen lambda lobotomisé réalise qu’il se trouve enfermé dans un bocal.

        The Final Cut !

  2. L’Islande sur la voie d’un désendettement rapide, demande des comptes à l’UE:
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-islande-sur-la-voie-d-un-100081
    Le détournement de fonds publics, pour le commun des mortels, vaut le cachot.

    Enfin, après avoir été traités de ringards, passéiste, kommuniste, libertaire, rienàfaire, vautrien et mauvais à tout…voilà que l’idée de nationaliser (mais oui) les banques prend corps.

    Bien sûr, quand il s’agissait d’économistes non patentés par le label des experts médiatiques autoproclamés, dire NATIONALISER vous valait le mépris, que dis-je le mépris: le pilori aux yeux des gens de bien pensance.

    Mais voilà que ces braves gens sentant la fin venir, se retournent prestement et leur veste avec:
    les modes, comme les temps changent tellement vite qu’il faut à tout prix s’affubler d’un nouvel habit de lumière en jetant ses anciens oripeaux dans les oubliettes de l’histoire…

    1. Fiorentino s’y est mis lui aussi, hier soir sur le plateau de France 5 dans l’émission Cdans l’air.

      Voir sa sortie hallucinante, pour un économiste plutôt taxé de libéral. :

      il faut nationaliser les banques.

      Enjoy

      1. Fiorentino a compris l’inéluctable.

        Mais il ne faut pas seulement nationaliser les banques, il faut les SAISIR, et répudier autant que possible les créances pourries.

        Un scénario à l’Islandaise en quelque sorte.

      2. dans son esprit , ce serait plutôt de les nationaliser le temps que l’Etat les renfloue, le temps de faire effacer l’ardoise par les déposants, puis de les privatiser, et c’est reparti !

    2. CQFD.
      Il reste à comprendre:
      – pourquoi nos politiques cherchent tant à garder les pays en difficulté comme la Grèce dans la zone Euro. Car ce n’est pas les lâcher que de leur permettre au contraire de dévaluer et retrouver dignement un équilibre sans un assistanat démotivant et dégradant (voir l’exemple de l’Islande), quitte à revenir plus tard dans le système s’ils le souhaitent et si les conditions requises sont cette fois vérifiées.
      – et en effet pourquoi le principe de nationaliser en tout ou partie une banque quand l’Etat vole à son secours (car dans le cas contraire c’est, de la part de nos représentants, permettre aux banquiers de mettre librement et sans contrepartie leurs mains dans nos poches). Il convient toutefois dans un tel cas de ne pas être angélique et de souligner la nécessité d’une très grande prudence d’approche car les banquiers sont experts dans l’exercice de passer le mistigri.

    3. Il ne faut pas les nationaliser (=tout un formalisme législatif lié…), il faut prendre des participations majoritaires (via la Caisse des Dépôts, par exemple), par apport de capitaux: nuance… Avec éventuellement « coups d’accordéon » (formaliser d’abord les pertes par baisse de capitaux propres, juste avant l’augmentation de capital).

      Et tant pis pour les actionnaires actuels, qui n’ont qu’à assumer le risque intrinsèque à être actionnaire.

      Et surtout: dans quelques années, formaliser les plus valant latentes, en revendant quand cela aura repris de la valeur, sur le marché, après assainissement de leur gestion.

    4. Pour rester sur l’islande, Dagong a passé sa note de perspective négative à perspective stable hier.
      Noté BB si je me souviens bien.

    5. Yves Calvi tombe des nues, il serait temps qu’il s’informe un peu, par exemple en consultant le blog.

  3. Jean-Dominique Guiliani : « le temps politique est à la remorque des marchés »

    traduction

    Le politique n’obéit pas assez vite aux désirs, qui sont des ordres, des spéculateurs et autres financiers et banquiers

    Fallait pas se mettre en position de devoir leur lécher les bottes, peut-être?
    Il n’est peut-être pas trop tard pour leur botter les fesses et sortir de leurs griffes?
    Si, il faudrait du courage politique, donc c’est foutu.

  4. Je relève…Paul, François, Barack, Hermann, Jean-Claude, François, Mario, Maurice, Jean-Dominique. Il ne manque que Christine.
    Certes, avec James et Stefano, il y a Stefani (cf « the network of global control)
    Et je n’ose imaginer combien de Pierre, Paul, Jacques trônent au sein des 147 compagnies…
    Si j’étais anthropologue, ou psychanaliste, je me demanderais de quoi ont souffert tous ces hommes
    quand ils étaient petits…et idem à propos de leur père..et de leur mère..
    La ligne de leur plus grande peur ?
    A propos de ligne qui a lu « le pouvoir de la finance » d’André (sans e) Orléan ? Dans l’index on y trouve autoreférentielle (structure, logique, situation).

  5. « Les banques battaient en ce début de semaine record sur record, cette fois-ci pas pour dégringoler à la bourse, mais pour se précipiter aux guichets de la BCE afin de déposer nuitamment leurs petites économies et les mettre à l’abri, soit 169 milliards d’euros mardi soir, presque la moitié des montants déposés lors de la chute de Lehman Brothers.« …

    Eh bien, faites pareil vis-à-vis de vos banques, faisons pareil vis-àvis de nos banques! (Bien entendu, tous nos titres plus ou moins boursiers sont vendus!)

    Retirons tous nos salaires et cacahuètes de nos comptes, mettons les billets en sécurité, et ne reversons sur nos comptes que ce que nous devons payer dans notre vie ordinaire.
    Cette une utopie pratique qui a souvent été proposée dans des conversations de bistrot, des courriers syndicaux, des admonestations libertaires, des courriels plus ou moins inspirés. Aujourd’hui le réel nous donne un coup de pouce: la mesure devient une précaution de pots de terre contre les pots de fer, de Davids contre les Goliaths.

    Pour moi, c’est fait depuis ce matin. J’avais déjà, il y a quelques mois, transformé mon modeste « plan de pension », expression labélisée officielle au pays des Belges, en or. Mais le compte-courant restait une obligation impossible à contourner, que je croyais.
    Depuis ce matin, il est à zéro ou en léger négatif, j’y remets ma thune selon les besoins, mais jamais en avance.

    Je ne fais plus d’avance aux banques.

    Je suis un off-shore bancaire désormais. C’est définitif, hors négociation.

    Mmh… Je retourne dormir.

    Bonnes nuits !

    1. C’est très bien de retirer son fric des banques, mais peux tu me dire où tu mets tes économies en sécurité? Retirer son fric c’est bien mais si c’est pour se faire cambrioler, t’es guère plus avancé!!!!

      1. Oui bien sure pour toi qui as de grosse somme a protéger
        Moi ma petite retraite me permet de vivre un mois
        Donc je n ai qu’une petite somme a protéger
        LOL
        Il faut arrêter de faire peur
        On faisait comment quand on n’était pas obligé d avoir un compte bancaire
        On touchait son salaire en liquide n est ce pas
        On payer comment l électricité le loyer etc. t

      2. Et puis il y a encore la possibilité de s’assurer… hein!!
        J’ai fait la même chose. Au moins je suis sûr qu’il ne sert pas à spéculer sur la faim. Et je dors tranquille.

      3. @AntoineY : je vous rassure, ce n’est pas avec nos dépôts que les banques spéculent sur la faim, c’est avec l’argent qui est deversé à torrent par les banques centrales…

    2. @ maman bobo :

      Deux réponses possibles:

      1) on les mets dans une banque mutualiste, non-cotée à la bourse, sans actionnaires mais avec des sociétaires (moi c’est au Crédit Coopératif)

      2) pour ne pas se faire cambrioler, il faut-et-il-suffit que personne n’ait envie de cambrioler, c.à.d. qu’il n’y ait pas de différence de richesse monstrueuse dans la population.

      C’est sûr que vouloir être rentier et en sécurité et humaniste, c’est pas possible.

      1. Le Crédit Coopératif n’est qu’une filiale du groupe BPCE créée pour drainer les dépôts et renflouer le bilan du groupe. Le jour de la liquidation de BPCE, les dépôts faits au Crédit Coopératif seront liquidés également.

        On ne le répétera jamais assez : le CC est à la banque ce que le « Label Rouge » d’hypermarché est au poulet !
        C’est marqué dessus « Mangez-en », mais quand on a déjà mangé un vrai poulet de ferme, c’est immangeable quand même.

      2. Dans les années 60 on n’avait pas toutes ces banques ces cartes etc
        On n’avait pas de compte en banque
        On payait tout en liquide
        Qui avait peur de se faire voler ?
        La banque c est une arnaque que l on nous as imposé peu a peu
        Pour nous faire perdre conscience de nos dépense et de dématérialiser notre pouvoir d’achat etd’ouvrir la porte au crédit
        Moi je retire mon argent de la banque je paye en liquide je laisse ou y mets que le nécessaire pour les prélèvements
        Mais je sais quand je peux faire un achat car je vois mon argent physiquement

      3. @ Vincent :

        « Le Crédit Coopératif n’est qu’une filiale du groupe BPCE »

        fichtre, vous avez raison. Enfin, à moitié.

        « En 2002, compte tenu d’une réglementation bancaire rendant difficile la vie des établissements de taille moyenne isolés, le Groupe Crédit Coopératif a décidé de s’arrimer au Groupe Banque Populaire, un groupe coopératif comme lui, dont il est devenu l’une des maisons mères. (…)

        En août 2009, le rapprochement du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne donne naissance au Groupe BPCE qui est désormais l’organe central du Crédit Coopératif. »

        Vous avez mieux à proposer ?

      4. Mieux que le Crédit Coopératif, le compte NEF.
        Mais il faut quand même passer par le CC pour l’ouvrir car la NEF n’est pas une banque, c’est un organisme financier solidaire..
        On est donc ainsi sociétaire de la Nef.
        L’Argent déposé au CC sur un compte ou un plan épargne NEF est utilisé pour financer des projets associatifs et sociaux, environnementaux et de développement durable … pas à alimenter les marchés, au contraire du CC qui y investi 90%.

  6. Décidément, l’aveuglement est tel qu’il faudra payer toujours plus pour sauver l’euro, qui, soi-disant « nous protège ».
    Nous protège de quoi au juste?
    Pourquoi des dépenses sans fond et sans limite aucune pour « sauver » ce qui ne peut être sauvé nous protègerait de quoi que ce soit?
    Bien sûr, certaines puissantes entreprises exportatrices allemandes aiment l’euro, c’est certain, car l’euro semble toujours et encore « protéger de telles exportations très excédentaires.
    Mais ne voit-on pas que l’effondrement, à force d’accumuler les déséquilibres, ne sera que plus violent?
    En même temps, il est vrai que nous sommes dans une sorte de système néoféodal, un système où il s’agit de toujours et encore protéger la rente que génère le capital.
    Au fond, on s’en fout du défaut, l’important est le fait de ne pas l’acter, car c’est bien cela qui aboutirait à une contraction drastique et de la dette et du capital placé générateur de rente.
    On s’en fout sans doute aussi des conséquences sociales les plus incontrôlables qui en résultent. Il suffira de construire suffisamment de prisons pour enfermer ces « salauds de pauvres »!

  7. Il s’agit de la Fondation Robert-Schuman et non Maurice Schuman (dont le nom prenait deux n à la fin).

  8. Cette semaine, trois Etats européens ont emprunté sur les marchés internationaux : la France, le Portugal, la Grèce. Nous pouvons donc comparer la confiance que ces trois Etats européens inspirent aux investisseurs internationaux.

    Pour un emprunt à 3 mois :

    Mercredi 7 septembre 2011, la France a lancé un emprunt à 3 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de 0,554 %. C’est à peu près le taux d’intérêt que doit payer l’Allemagne : pour un emprunt à 3 mois, l’Allemagne doit payer environ 0,540 %.

    Mais en revanche, le même jour, le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de 4,959 % ! Les taux étaient en hausse par rapport à la précédente émission.

    Pour un emprunt à 6 mois :

    Mercredi 7 septembre 2011, la France a lancé un emprunt à 6 mois : elle a dû payer un taux d’intérêt de 0,564 %. C’est à peu près le taux d’intérêt que doit payer l’Allemagne : pour un emprunt à 6 mois, l’Allemagne doit payer environ 0,550 %.

    Mais en revanche, la veille, mardi 6 septembre 2011, la Grèce avait dû payer un taux d’intérêt de 4,8 % ! Tous ces chiffres montrent ce qui se passe en zone euro :

    – Les Etats européens riches (France, Allemagne, Pays-Bas, Autriche, Finlande, etc) continuent à emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus bas.

    – Les Etats européens en faillite ne peuvent même plus emprunter sur les marchés internationaux pour des emprunts à un an, à deux ans, à trois ans, à quatre ans, … Sinon, ils devraient payer des taux d’intéret démentiels.

    – Les Etats européens en faillite sont condamnés à se financer en empruntant à trois mois et à six mois : les Etats européens en faillite doivent payer des taux d’intérêt exorbitants.

    – Les Etats européens en faillite foncent vers le défaut de paiement.

    http://www.europe1.fr/Economie/Le-Portugal-emprunte-854-M-d-euros-705933/

  9. Ne pouvons nous considérer que c’est là, le coeur de la crise.
    D’un coté, des systémes financiers qui tournent sur des programmes informatiques réagissant au milliardiéme de seconde dans un environnement planétaire, de l’autre un systéme politique avancant à un rythme de notaire de province, c’est la charrue qui tire les boeufs !
    D’autre part, si il est exact qu’il faut maitriser les finances publiques, s’attaquer aux effets sans vouloir en rechercher les causes est inutile et contre productif.
    Ainsi, de par mes occupations professionnelles, j’ai pu remarquer que si un travail est valorisé à 100 lorsqu’il s’agit de remettre prix dans le privé, il monte à 130 au niveau des travaux publiques communaux, et à 200 lorsqu’il s’agit de remettre prix au niveau fédérale ! Pourquoi ?
    Si l’on reporte mes observation au niveau du budget global de l’état, il serait, donc, possible de diminuer celui çi d’un tiers sans diminuer la qualité ni la quantité des services que nous sommes en droit d’attendre de l’état.
    Mais alors, pourquoi cette augmentation de cout constatée suivant le niveau de l’administration qui traite le dossier ?
    En fait, au niveau communal, le systéme démocratique fonctionne trés bien car les gestionnaires vivent en contact direct avec les habitants et ne peuvent se permettre d’étre rejetté de leur milieu de vie pour irrésponsabilité dans la gestion du bien commun.
    Au niveau fédéral, ce systéme ne fonctionne déjà plus car les gestionnaires n’ont plus à rendre compte directement à ceux avec qui ils vivent;
    Et nous arrivons à la cause: le systéme démocratique a été pensé par les Grecs pour gérer des cités, pas pour gérer des empires, ce qui a pour effet qu’au plus on monte dans l’organisation sociétal, plus le systéme démocratique se transforme en systéme autocratique, ce qui, en soi, est tout à fait normal dans une communauté humaine car inérante à notre condition d’individu.
    Pourrions nous concevoir de construire la tour Eiffel sans aucun plan ? c’est pourtant ce que nous faisons pour construire notre société !

  10. « L’adoption de la règle d’or étant la seule garantie que les Etats peuvent proposer aux marchés pour les convaincre dans l’immédiat de leur bonne volonté, à défaut de leur solvabilité, l’Espagne adopte toutes affaires cessantes une loi organique à ce sujet et l’Italie ne devrait pas manquer de suivre. Une palinodie de plus. »

    Une palinodie? Palinodie, c’est, dans le Trésor de la langue française: « Désaveu de ce que l’on a pu dire ou faire précédemment. » ou « Changement d’opinion et principalement d’opinion politique. »

    Malheureusement, la règle du veau d’or est tout, sauf un changement de cap !

    Et le premier gouvernement à l’inscrire dans sa constitution, c’est un gouvernement socialiste.
    Donc, amis français, en tous les cas, vous ne votez plus PS ! Je ne dis pas que c’est facile à accepter, mais pour les dirigeants des partis socialistes, vous voyez bien que les états d’âme ne sont pas au rendez-vous… Idem pour ceux qui ne sont pas français, d’ailleurs, mais en tant que Belge, la France compte. Vous connaissez le proverbe? « Mai 68 en France, septembre 68 en Belgique »

    Pour rappel, quand Thatcher s’y collait au R-U, et Reagan aux EU, au début des années 1980, ce sont des gouvernements à participation socialiste ou social-démocrate qui ont, dans la plupart des pays du continent européen, commencé d’installer la finance au pouvoir ! En France, Mythe Errant a baptisé ça « le tournant de la rigueur ».

    La gauche fait en effet passer, avec moins de remous que la droite, bien des pilules capitalistes ou financières! Ce n’est pas nouveau, et ça devient vrai de plus en plus en souvent.

    Je ne peux donc que rappeler l’intérêt qu’il y a à dépasser la controverse gauche-droite, à déplacer la problématique ailleurs. C’est périlleux, parce que facilement, décider « ni de gauche ni de droite », fait tomber …à droite.
    Jean-Claude Michéa en parle bien, je le cite dans mon post sur ce blog même. (Chercher « Leboutte » sur la page ici)

  11. « le temps politique est à la remorque des marchés »
    Ah bon… la politique à la corbeille, une valeur parmi d’autres?… comme la démocratie?
    Si je ne m’abuse, la qualité du politique devrait être dans la prévoyance, et non pas dans le suivisme Panurgien, assorti de gesticulations pathétiques (mais médiatiques) n ‘ayant qu’une visée: la réélection ,coûte que coûte!
    N’est ce pas De Gaulle (déjà) qui posait cette question: quelle est la différence entre un homme politique et un homme d’état?
    L’ homme politique travaille pour la prochaine élection
    L’ homme d’état travaille pour la prochaine génération….
    Au lieu de faire les pleureuses, les Baroin et consorts feraient mieux de laisser la place à ceux qui en ont!!!! (des idées, convictions, ambitions collectives y cojones of course!)
    Et même s’ils ne veulent pas laisser la place (des bourses!) le marché de la révolte pourrait s’en charger, efficacement!

  12. L’Europe est capable de nous faire une fausse couche, ou pire un enfant dans le dos. Je vous préviens, je ne garderai pas le gamin pendant les week-end.

  13. Il y a quelques années lumières, parler de nationaliser ou de protectionnisme dans le meilleur des mondes de la GLOBALISATION triomphante et bienheureuse selon un de nos nouveaux philosophes, était un gros mot ou pire la mort médiatique ou la mise au pilori assurées. Autre temps autres moeurs!!!

  14. Comme dans une entreprise , dans un état ou toute société ou un pays , il faut une mini explosion pour déclarer une cessation de paiement , alors les comptes vrais apparaissent , la vie peut repartir sur des bases saines , les dettes sont circonscrites et les responsables connus.
    Alors déclenchons cette mini explosion.

  15. « Les banques battaient en ce début de semaine record sur record, cette fois-ci pas pour dégringoler à la bourse, mais pour se précipiter aux guichets de la BCE afin de déposer nuitamment leurs petites économies et les mettre à l’abri, soit 169 milliards d’euros mardi soir, presque la moitié des montants déposés lors de la chute de Lehman Brothers »

    dans quelle mesures les zinzins -investisseurs institutionnels- ont des liquidités en réserve ?

    une info explosive : les offices hlm , leur groupements ( et donc par ricochet les régions françaises du moins certaines ) ont spéculé avec l’argent des locataires et sont en quasi-faillite ,non seulement la bulle immobiliere va éclater mais en plus il n’y aura plus de structure pour gerer le parc immobilier …

  16. 1/ Tout est rapport de force ! Les Banques sont actuellement plus puissantes que les Etats et elles imposent leur avidité comme règle , de la même manière qu’un cancer impose la sienne. Elles vont tuer les organismes qu’elles parasitent et mourir avec eux , c’est la logique de cette folie.
    2/ Tout est politique , l’économie , la finance sont secondaires ! Quand les intérêts vitaux des Etats sont en jeu , quand les masses humaines se révoltent , quand la guerre ou la Nature frappent à la porte c’est la politique qui prime .
    3/ L’ordre ancien est apparu en 1918 , il s’est renforcé en 1945 , son apogée était le 11/9 . Nous ne devons pas sauver l’ordre ancien et ses multiples métastases , il est devenu amoral et mortifère , il doit disparaître . Il faut maintenant concevoir et imposer un ordre nouveau radicalement différent dans lequel l’économie et l’argent sont au service de l’homme et de la vie et non le contraire.
    4/ Dans l’ordre naturel des choses , la cohabitation est concurrence . Une vie nouvelle vigoureuse doit donc croître sur le fumier de l’ordre ancien , non chercher à le préserver.
    5/ Un ordre est artificiel quand il ne correspond pas aux besoins et aux attentes du plus grand nombre.
    6/ Le temps des hommes n’est pas celui des sociétés humaines ! Notre nuit deviendra l’aube de nos enfants….et si la nuit nous fait peur , foutons le feu à la nuit….

  17. Il me semble que l’Argentine en 2001 a refusé de payer ses dettes et je crois que le pays s’en est bien sorti mieux que la France de SARKOZY ; la règle d’or de SARKO n’est qu’un remède pire que le mal car elle va tuer la consommation ou ce qui reste

  18. « On ne parle même plus du Japon, toujours aussi sinistré. »
    François, vos billets sur Fukushima me manquent.

  19. Démocratie et économie (capitaliste en particulier), comme dit la chanson:
    « Ce sont deux choses qui ne vont pas très bien ensemble… »

  20. J’ai posté un message il y a deux jours qui exprimait ma colère quant à la corruption de nos dirigeants. ce message a été oblitéré par le modérateur, dont acte.
    Il n’en demeure pas moins que la colère gronde au sein des peuples européens.
    Je lis tous les jours votre blog, je puise des informations essentielles nécessaires à ma compréhension des faits actuels et futurs.
    Nous assistons à une guerre, notre ennemi ce sont les États-Unis d’Amérique (cartel financier de Wall Street , London Connection) et leurs complices qui siègent au parlement européen.
    Qui est Herman Achille Van Rompuy ? qui est José Manuel Durão Barroso ? sont-ce les peuples des nations européennes qui ont élu ces hommes ?
    Je viens d’entendre sur BFM Business que les banques centrales s’apprêtent à émettre de la monnaie virtuelle, à l’echelon mondial en quantité conséquente.
    C’est bien ! c’est très bien !
    Tout ceci finira dans le chaos.

      1. Je ne suis pas sûr du tout que notre ennemi soit les USA en tant que nation…

        J’ai plus l’impression d’une guerre économique qui se jouent sur deux plans :
        1- Les grands acteurs privés se bouffent entre eux (Cf les difficultés de Société Générale, faisant pourtant partie du top 50 mentionné dans le très bon document publié ici et nommé « LE RÉSEAU DE CONTRÔLE GLOBAL PAR LES GRANDES ENTREPRISES »)
        2- Les mêmes grands acteurs privés livrent une guerre sans merci aux états, afin de réduire les marges de manoeuvre du public et étendre le champ d’action (et de profits) du privé…

    1. Monnaie Virtuelle, hein …
      On va s’apercevoir de plus en plus que ce Totem n’a rien d’éternel, son destin est d’être mangé.
      Monnaie Virtuelle, hein …
      Quand les puissants ont besoin d’argent, ils le fabriquent.
      Monnaie Virtuelle, hein …
      Quand j’en manque je dois en payer plus. esclavage que je suis.

      Tout humain a son existence justifiée par sa participation à la société.
      Nul besoin de « gagner sa vie » en satisfaisant l’avidité d’un employeur qui cherche profit.

      Pour créer un nouveau monde ce médium malsain qu’est l’argent doit disparaitre et être remplacer par le « vivre ensemble »
      Voila ma conviction

      1. Je pense que vous avez compris, que lorsque je parle de la monnaie virtuelle, je dis c’est bien !, c’est très bien !
        Je sous-entends l’inverse, ces hommes sont fous et nous courons à notre perte.

        « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »
        François Mitterrand, quelques semaines avant sa mort.

  21. d’après ce monsieur, http://en.wikipedia.org/wiki/Marc_Roche
    En écoute ici :

    http://rf.proxycast.org/m/media/273073201426.mp3?c=information&p=3D%2C+le+journal_11558&l3=20110904&l4=&media_url=http%3A%2F%2Fmedia.radiofrance-podcast.net%2Fpodcast09%2F11558-04.09.2011-ITEMA_20306212-0.mp3 »

    il n’y aurait aucun banquier condamné par la justice pour malversations avérés à ce jour.

    Nos hôtes, aussi brillants soient t’ils, analysent au travers de leurs idées sans rien proposer d’autre que la création implicite d’un mouvement de fond appelé à former le tourbillonnant courant rénovateur d’une économie idéalisée.

    Palabrer sous un arbre serait plus utile pour le moment.

    Il existe par ailleurs, une ribambelle de théories économiques publiées qui ne sont pas inintéressantes même si elles ne se servent pas de prédiction divinatoire ou de chiffres de pages vues comme force de preuve.

    1+1=2 ne se vérifie pas toujours contrairement à l’impunité de certains.

    Allons donc nous installer sous l’arbre avec un bon livre, y compris ceux de M.Jorion !

      1. Vous pouvez aller dans le menu Options de Firefox, onglet General et cocher « toujours me demander ou sauvegarder les fichier téléchargés »

        peut être utilisez vous un « download manager » dans ce cas il peut y avoir un menu d’options dans la gestion des « Add ons » de Firefox. (toujours ds le menu de firefox)

  22. Jeudi 8 septembre 2011 :

    Wolfgang Schäuble : il faut pouvoir recapitaliser rapidement les banques européennes.

    Le ministre allemand des Finances a estimé jeudi qu’il fallait pouvoir recapitaliser rapidement les banques européennes en raison de « nouvelles inquiétantes » en provenance de la zone euro et a mis en garde la Grèce à propos des prochains versements d’aide européenne.

    http://www.romandie.com/news/n/DETTESchauble_il_faut_pouvoir_recapitaliser_rapidement_les_banques_europeennes080920111009.asp

  23. Ouh! ouh merci pour cet extrait de C’dans l’air
    .J’ai bien rit
    Pour qui suivait un peu leurs débats (il y a un petit moment que j’ai arrêté) quelle évolution
    et Emmanuel LECHYPRE qui veut à tout pris trouver du positif dans les actions des banques depuis trois ans, à du mal à aligner deux phrases à la suite cohérente.

    Ce fut un bon moment, surtout l’air ahuri de Calvi, encore Merci

  24. Comment vouloir imposer la règle d’or dans son pays et refuser des sanctions sur la règle des 3%. Cela signifie-t-il que la règle d’or est pourrie ? On nous mentirait ? Je n’ose y croire.

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